Le gouvernement beaucoup trop timoré dans sa lutte contre l'alcoolisme
Le gouvernement, avec le nouveau projet de loi de Madame Bachelot, veut interdire les dégustations dans les salons. C'est notoirement insuffisant.
Le gouvernement beaucoup trop timoré dans sa lutte contre l'alcoolisme
Le projet de loi défendu par Madame Bachelot pour lutter contre l'alcoolisme, notamment des jeunes, veut interdire la vente d'alcool au forfait. Cet article concerne directement les viticulteurs qui n'auraient plus le droit de faire déguster leurs vins durant les salons organisés à cet effet, ni chez eux, dans les caveaux de dégustation , puisque là, c'est bien pire, ils offrent en général la dégustation .
C'est bien, mais il faut aller beaucoup plus loin, et confier à la HALDE la suite du projet de loi. En effet il y a une discrimination flagrante entre le client qui ne sait pas ce qu'il achète et le vigneron qui sait ce qu'il vinifie. Je propose donc d'interdire aux viticulteurs et aux oenologues de déguster le vin pendant toute la durée de la vinification , ainsi le client achèterait un vin dont même le producteur ne saurait pas ce qu'il est.
Finalement, on peut faire un troisième projet de loi concernant la vinification en tant que telle. Car si les vinificateurs ne goûtent plus leur vin, comment savoir quand ils vont devoir soutirer, soufrer, mettre en bouteille, etc... Je propose donc que dans la semaine qui précède la fin des cours en CM2, quand le programme est terminé et que les enfants ont besoin de se détendre, tous les instituteurs de France vérifient les connaissances des enfants en matière de repères dans le temps. Ainsi chaque élève se verrait remettre un calendrier, des languettes de papier pré-remplies avec "soutirage", "collage", "ajoût de SO²", "mise en bouteilles" et un pot de colle blanche. Chaque élève devra coller les languettes de papier sur le calendrier entre le 1er octobre et le 31 mars de l'année suivante, dans l'ordre qui lui plait. Chaque calendrier sera remis à un viticulteur qui devra s'y tenir pour effectuer ses opérations de vinification .
Le quatrième projet de loi sera consacré à la fixation des prix, car sur quel critères se fonder pour fixer le prix de vente d'un vin qu'on ne connait pas à quelqu'un qui n'a pas le droit de le goûter ? C'est très simple, dans chaque siège interprofessionnel sera installée une "roue de la fortune" où les cases comprendront différents nombres : 5, 10, 15, 20, 40, 100 et 850 par exemple. Sous les caméras de France 3 qui boosterait son audience par la même occasion, les femmes des viticulteurs viendront faire tourner la roue, et le chiffre obtenu fixera le prix des vins. Dans le but de favoriser la natalité dans le pays, chaque femme aura autant d'essais que d'enfants et seul le prix le plus élevé sera retenu. Les célibataires, mauvais citoyens, devront vendre leur production entière à 5 €.
Après quelques années, constatant que cette usine à gaz ne fonctionne pas et que l'alcoolisme ne baisse pas, le huitième ministre de la santé après Madame Bachelot décidera de subventionner tous les viticulteurs à hauteur de leur revenu pour arracher les vignes et replanter du tabac.
A ce stade de ma prospective, je m'aperçois que je n'ai rien inventé et que ce que je propose existe déjà sous le nom de Politique Agricole Commune, et je me demande si le choix du tabac est le bon...
Un dernier conseil, lisez assez vite ce texte, parce qu'avec tous les constipés qui nous gouvernent, c'est l'humour qui sera l'objet du prochain projet de loi.
D'autres articles contenant ces mots
Les Femmes & l'Amour du Vin
Château de Môle en appellation Puisseguin Saint-Emilion
Week-end Portes Ouvertes en Graves
Dégustation “Vins et Toile” le 22 juin 2009, compte rendu
Champagne de Sousa : les labours au cheval
Journal de la route des vins d’Alsace
Mots-clés loi, interdiction
Derniers commentaires
→ plus de commentaires